mercredi, février 27, 2008

Le sens commun.

On va par là.


En création j'ai d'abord tendance à faire ce qui me plait à moi, et à me contrefiche de ce que pensent les autres. J'accepte les critiques, mais je ne prend en compte que celles sur les points qui me chiffonnent moi aussi. Et je garde mon style.
Puis depuis un moment, j'ai envie d'original, et surtout de différent. De surprenant. Mais qui soit bien aussi.
Et quand j'avance, au bout d'un moment ou rien ne me surprend assez. Insatisfaite.
[Réflexion à part : si je veux du surprenant ... c'est pour me surprendre moi-même, et les autres aussi, ne pas être perdue dans une foule]

Quand vous avez passé en revue tous les âges, la plupart des structures des formes de vie (du genre les humanoïdes, les quadrupèdes, les poiscailles de toutes les formes, les zozios, les plantes, les bactéries), quand vous avez imaginez des extraterrestres avec le moins d'analogies possibles à ce qu'on connait, quand vous avez essayé de penser que tout pouvait être différent du tout au tout, qu'à un moment rien n'a été, qu'à un moment plus rien ne sera ... Que reste-t-il de surprenant ? Là où aucune analogie n'est possible ? Mais nous est-il possible d'imaginer sans analogie ?
Moi j'ai l'impression de toucher les limites de mon imagination. Et peut-être de mon émerveillement. Je veux dire si mon imagination était un territoire, on pourrait toujours trouver de nouveaux chemin, on pourrait toujours subdiviser les parcelles de territoire. Mais ce que j'ai trouvé c'est le contour de ce territoire. Ce que je voudrais c'est à chaque fois une nouvelle frontière qu'on franchit. Mais cette limite, j'ai l'impression que je ne peux pas la franchir.
Continuer infiniment, peut-être que c'est lassant. Même mettre une frontière et la franchir peut-être qu'à la fin c'est lassant aussi. Mais ... quoi qu'il en soit, même si cette limite est peut-être bien, elle n'en reste pas frustrante et un peu désespérante.
On peut utiliser la même image pour mon émerveillement. Je serais toujours émerveillée par quelque chose. Mais est ce que beaucoup de choses encore viendront agrandir le territoire, et ne pas être une seule exploration de ce territoire ?


Voilà ...

3 commentaires:

Imotep a dit…

Akas, même si tu te souvien surment pas de moi, je voulais te remercier comme je n'ai jms eu l'occasion (sur Ro). J'espère que tu me répondra, à bientôt ptetre ^^.

Charly a dit…

La philosophie ... quelle cruel bonheur!
L'imaginaire ne se construit que du concret, car notre plus grande et seule limite se pose en nous même. Notre humanité rationnelle est une limite.
Certains grands penseurs avaient trouvé cette limite, ce que Descartes appelait la limite (de la raison) dans l'idée, idée qui ne peut être que conceptuelle, même dans son irrationalité.
As-tu cherché dans ce que l'être humain a de plus inconcevable?
As-tu essayer de repousser tes limites dans le domaine le plus inaliénable, celui qui confère l'humanité à un être?
Cherche du côté de Louis ... :D

Bises ma tite chérie,
et désolé d'être si peu présent (quoi que tu dois t'en foutre ouvertement ^^).
Mais bises tendres quand même.

Horizon Z a dit…

imotep : euuuuh, bonjour. Je ne suis pas sûre de comprendre tout à fait ton message ^^' Tout d'abord je ne suis pas Akas -même si j'en connais une-, et ensuite si tu ne me prenais pas pour elle, non désolée je ne vois pas qui tu es. Mais si tu cherches à la contacter via ce blog ... je ne suis pas sûre que ça soit le moyen le plus efficace.