samedi, août 30, 2008

Machins et trucs. Trucs et machins.

Pleine de larmes.
"La dernière fois que j’ai versé une larme, on achetait le pain avec des francs" (Grand Corps Malade) [j'avais des dollars dans mon portemonnaie]. L'intarissable. "Je crois que comme moi il sera toujours triste" je me disais c'est affreux ça, surtout quand on a une bonne vie et des amours. Mais au final, moi je suis pleine de larmes pour rien. Pour des petites tristesses, des blessures non cicatrisées, des souvenirs heureux ou malheureux, pour des crises de fatigues, pour rien, sans que je sache pour quoi. Un système lacrymal trop performant pour si peu.

Je m'aime (parfois), où suis-je partie ?
Des fois je relis mon blog. J'ai écris de belles conneries, qui me plaisent. J'aimais bien ce trait, celui qui disait "je vous emmerde cordialement", qui vouvoyait les lampadaires et admirait les pubs. J'aime toujours les lampadaires, mais où est mon humour à offrir ? Où est ce joli trait que j'aimais bien ?
Vous pensez que madame la télé peut encore m'offrir quelques pubs au génie ?

Des redondances de mon blog.
Qui suis je ? Je ne sais toujours pas. Mais en ce moment je me pose moins la question. Ce n'est pas un mal. Ou peut-être que je me demande parfois pourquoi on peut m'apprécier. Enfin, je sais que j'avais le trait du dessus. Que j'avais. Ce passé me terrifie, mais surtout il m'emmerde. Maison clause comme dirait l'autre, hein.

La redondance de la recherche du Nouveau.*
Parce que je sais que ça fait partie de moi, je vois que j'ai disséminé ces petites phrases qui montrent mon envie de toujours voir, trouver, inventer du nouveau. Une chose à laquelle on ne pense, une chose qu'on n'imagine pas. Qui surprend, qui chose, qui interpelle. Qui change. Une envie fréquente d'ailleurs, de s'enfuir, de s'évader de ce monde. Si j'aime tant Doctor Who, c'est que dès le 2ème épisode, c'est la mort de la terre, du soleil, qu'on vous mette en face, en pleine tête, cette réalité future qu'on ne veut pas vraiment réaliser. Et après, que de mondes d'évasions.



...


Pas envie de relier les mots plus que ça. Juste d'évacuer, même après que toutes les idées se soient déjà bien bousculées dans ma tête.

Aucun commentaire: